vendredi 12 novembre 2010

Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

dimanche 24 octobre 2010

 La solidarité, c'est bien. Contre des lois stupides...Quand je pense qu'ils ont expulsés le squat de Jeudi noir... C'est nul. Pendant ce temps là, on est de plus en plus fliqué... Et on accuse les gens de tout et n'importe quoi pour faire parler...

mardi 7 septembre 2010

Le Président est victime depuis ce week-end d'un "Google bombing", un référencement sauvage sur Internet faisant apparaître sa page officielle sur Facebook en tête des résultats quand les internautes tapent le mot-clé "trou du cul" sur le numéro un des moteurs de recherche.

 C'est un peu la rançon de la gloire, non ? Et la suite du post précédent...

mardi 24 août 2010

Les pauvres Roms... Je n'ai pas de sympathie particulières pour eux, les mendiants dans le métro parisiens me font de lapeine, ces enfants qui mendient... Manipulés par des types probablement odieux. Mais cette hystérie du gouvernement est aberrantes. Tout est parti de la conjonction de deux faits divers sans rapport, Grenoble et le centre de la France... et en très peu de temps, on est passé aux roumains - Roms. Ça fait dix ans qu'ils sont dans le métro, et tout d'un coup on ne parle plus qu d'eux. A croire que la présence de ces Roms met tout d'un coup la république en danger.


Je dis bien que je n'aime pas le spectacle de ces enfants qui mendient. Mais l'opportunité politique de s'attaquer à eux écoeure.

mercredi 21 juillet 2010

mardi 13 juillet 2010

Le sénateur PS de la Corrèze est accusé de détournement de fonds.


En termes de communication, cela tombe mal pour l'opposition et plutôt bien pour la majorité. À moins que cela n'alimente un peu plus la rengaine du «tous pourris», reprise par les extrêmes… En pleine polémique Woerth-Bettencourt, la gauche se retrouve face à ses propres affaires. L'ancien ministre socialiste René Teulade a été renvoyé le 2 juillet devant un tribunal, avec sept autres personnes, pour abus de confiance, a révélé lundi Le Parisien. La justice le soupçonne d'avoir profité d'avantages indus comme président de la Mutuelle retraite de la fonction publique (MRFP). La procédure a mis plus de dix ans à aboutir.

Au PS, on ne faisait lundi aucun commentaire. À 79 ans, René Teulade est sénateur PS de Corrèze, premier vice-président du conseil général et maire d'Argentat, dans ce même département. Il a été ministre des Affaires sociales du gouvernement de Pierre Bérégovoy (1992-1993). Il est reproché à René Teulade, en tant que président de la MRFP de 1974 à 1992 puis président d'honneur de la mutuelle, d'avoir détourné des fonds de la mutuelle, notamment via des indemnités, la mise à disposition d'un appartement rue de Solferino à Paris et d'une voiture de fonction, et enfin l'usage d'une carte bancaire de la mutuelle.

Rémunération d'une salariée

René Teulade a ainsi obtenu des indemnités de sujétion, de représentation et de mission conseil pour plus de 45.000 euros et engagé des dépenses de plus de 33.000 euros réglées avec une carte bancaire de la mutuelle, a relevé la juge d'instruction parisienne Sylvia Legendre dans son ordonnance.

«Le principe est la gratuité de la fonction», or les administrateurs se sont servi des fonds de la mutuelle «à des fins qui n'étaient pas prévues par la législation en vigueur», y explique-t-on.

Les huit prévenus devront également s'expliquer sur la prise en charge par la mutuelle entre 1994 et 2000 de la rémunération d'une salariée qui n'a, en réalité, jamais travaillé pour la MRFP.

«Non-lieu partiel»

Joint par l'AFP, René Teulade n'a pas souhaité réagir officiellement. Il a précisé simplement avoir bénéficié d'un «non-lieu partiel» dans cette affaire. Son avocat, Me Jean-René Farthouat, a rappelé pour sa part que son client contestait «formellement les faits qui lui sont reprochés». «Nous démontrerons sans peine que les préventions ne sont pas fondées», a-t-il ajouté.

Pour les sociétaires de la mutuelle qui avaient porté l'affaire devant la justice, «c'est une victoire qui se conjugue avec une autre décision prise récemment par la Cour administrative d'appel qui condamne l'État pour faute lourde et va permettre aux victimes de réclamer une indemnisation», a estimé leur avocat, Me Nicolas Lecoq-Vallon.


dimanche 11 juillet 2010

lundi 21 juin 2010

De quoi pourra bien se composer ma vie dans plusieurs années, je me le demande... quand je vois les tours étranges, déjà, qu'elle prend parfois... et comme, si l'on peut dire, elle m'échappe....
Aller se promener, c'est toujours bien. Il parait que la mqrche est l'un des meilleurs sports, à la portée de tous, sympas, facile. J'aime, perso.

mercredi 16 juin 2010

Je mesure ma vie avecles mondial, j'ai réalisé l'autre jour que je finis toujours par faire le bilan de ces dernières années. Lors de l'ancien Mondial je sortais avec un homme divin et je vous jure, je me disais "pour le prochain, on vivra ensemble et si ça tombe on aura un bébé". ça semblait tout à fait faisable. Nous avons ensuite rompu à la fin de cette année.

jeudi 13 mai 2010

Le vent avait chassé la pluie aux larges gouttes,
Le soleil s'étalait, radieux, dans les airs,
Et les bois, secouant la fraîcheur de leurs voûtes,
Semblaient, par les vallons, plus touffus et plus verts !

Je montai jusqu'au temple accroché sur l'abîme ;
Un bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là, dans les profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de mes désirs passés.

Nos deux voix se taisaient, à tout rendre inhabiles ;
J'écoutais les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je regardais les fleurs, comme nous immobiles,
Et mon coeur comprenait la grande vérité !