mardi 24 novembre 2009
On délocalise, on ferme, on licencie, on reclasse, on propose des formations qualifiantes, même parfois on vous demande si vous ne voulez pas déménager pour la suivre l'usine, dans ses pérégrinations à l'aveuglette. Mais pour l'essentiel les cocus restent sur le carreau, brulent quelques palettes, saccagent un peu, que ça en fait de la peine de les voir, ridiculisés, aller jusqu'au bout de leur propre suicide. alors qu'honnêtement on a rien fait que de leur suggérer qu'il n'y avait plus que ça à faire. Se flinguer. Mais comment faire disparaître ce qui n'existe plus, sans qu'on y ait pris garde. Le classe ouvrière, comme classe sociale a fournit son effort en s'éfaçant au profit de l'image polie des partis politiques et des leaders syndicaux qui portaient sa voix. Lui reste tout de même une solution, individuelle certes mais qui vaut tout de même, pour l'édification des masses. Les masses, elles, contrairement à ce nous voulons bien croire n'ont pas disparues, elles se sont travesties, bigarrures des coutumes, des traditions importées par cargos, tribal attitudes, régionalisme des clichés : Ah, tu vis en région ? Je te croyais provincial.
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